Participation de l’AFA à la 7ème Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Du 6 au 10 novembre 2017, se tenait l’un des plus grands rassemblements mondiaux anticorruption au siège des Nations Unies à Vienne, Autriche, à l’occasion de la 7ème Conférence des Etats parties  à la Convention des Nations Unies contre la corruption (dite Convention de Merida). Seul instrument international universel par son champ d’application et global dans son approche de la lutte contre la corruption, la Convention de Merida réunit 183 pays et organisations sur la planète.

Présente au sein de la délégation française, l’Agence française anticorruption a présenté ses missions et ses activités, et détaillé l’apport du dispositif français anticorruption au regard de l’application des principes de la Convention. En particulier, l’AFA a directement organisé et pris part à 4 évènements spéciaux (side-events) et conférences, en coopération avec plusieurs Etats Membres et le Secrétariat des Nations Unies.

Charles Duchaine, Directeur de l’AFA, s’est également entretenu personnellement, en marge des travaux, avec ses homologues étrangers en provenance notamment d’Allemagne, des Etats-Unis d’Amérique, du Maroc, du Royaume Uni et d’Irak. Profitant de sa rencontre avec M. Yuri Fedotov, Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), le Directeur de l’AFA a également initié plusieurs projets de collaboration avec les équipes anticorruption de l’ONUDC.

La délégation de l’AFA s’est enfin mobilisée avec les équipes du Ministère des affaires étrangères, pour permettre, pour la première fois depuis plusieurs années, l’adoption à l’unanimité d’une résolution engageant l’ensemble des Etats parties à la Convention à poursuivre et accentuer leurs efforts en vue notamment de mieux prévenir et détecter les faits de corruption. Cette résolution insiste sur les points suivants :

  • la nécessité de renforcer les autorités nationales anticorruption pour leur donner les garanties d’indépendances et ressources matérielles et humaines nécessaires à l’exercice de leurs missions,
  • le renforcement de la coopération avec le secteur privé pour la détection et la prévention de la corruption,
  • le développement de dispositifs de renforcement d’intégrité, dans le secteur public comme dans le secteur privé, notamment au moyen de l’adoption de codes de conduite,
  • le renforcement du rôle de la société civile, du secteur privé, académique et des ONG dans le dispositif de prévention de la corruption

 

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